Mais qui suis-je bordel ?

“Connais-toi toi même”, “soyez-vous même tous les autres sont déjà pris”…

Etre soi est le crédo des coachs, thérapeutes et autres spécialistes du développement personnel. Une injonction qui agace. Après tout, si je ne suis pas moi qui suis-je ?

Et vous, êtes-vous conscient de qui vous êtes ?

Mais d’abord quel est l’intérêt de ce questionnement existentiel ? Qu’apporte la connaissance de soi ?

L’objet de cet article n’est pas de rentrer dans un questionnement philosophique.

Ce que je souhaite vous partager c’est que, souvent inconsciemment, nous avons dû renoncer à des parties de nous-même pour être aimé et accepté, par nos parents d’abord puis notre environnement plus large (pairs, amis, collègues, société, etc…). Ainsi, nous avons mis de côté des aspects de ce que nous sommes.

Avec le temps qui passe nous pouvons ressentir un décalage, une frustration. “Pourquoi je ne suis pas heureux alors qu’objectivement je coche toutes les cases du bonheur ou de la réussite” ?

Ce sentiment d’insatisfaction d’abord latent puis de plus en plus présent (pouvant même aller jusqu’à rejaillir sur l’état de santé) est un signe que vous n’êtes pas vous. La connaissance de soi est la première étape pour se sentir bien. A la condition toutefois d’être dans l’acceptation de soi. Mais ça c’est une autre question.

Comment parvenir à la connaissance de soi ?

Le premier réflexe qu’on a pour se définir c’est de dresser des listes : les qualités, les défauts, le physique, le genre, la profession, l’âge, etc…

Il y a deux risques à ces inventaires à la Prévert :

– Se définir “par opposition à” : La tendance actuelle je trouve est d’appuyer sur sa singularité, revendiquer sa différence. Le risque est alors d’être en opposition avec les autres. Par exemple je suis une femme VS homme VS non genré. On peut alors vite dévier sur le jugement de soi par rapport à l’autre. Je vaux mieux ou moins bien que, selon son égo, son ouverture et son degré de confiance en soi. Le risque de clivage et de conflit peut alors apparaitre si on veut avoir raison. L’actualité continue de le démontrer dans de nombreux domaines.

Se coller une étiquette ou se mettre dans des cases : L’autre risque c’est de se cataloguer comme ceci ou comme cela et donc de se laisser envahir par des croyances inconscientes limitantes. Nous pouvons alors restreindre nos capacités d’être, d’avoir ou de faire. Par exemple, si je crois qu’en tant que femme/homme je ne peux pas accéder à telle ou telle chose ou qu’en raison de mon âge je ne pourrais plus faire ceci ou cela, etc. Pour lutter contre les croyances limitantes https://mood-coaching.fr/blog/croyances-limitantes

Comment faire alors pour accroitre cette connaissance de soi ?

La connaissance de soi est composée de 4 points :

  1. Ce que je sais de moi et que les autres savent de moi
  2. Ce que les autres savent de moi et que je ne perçois pas
  3. Ce que je sais de moi et que les autres ignorent.
  4. Ce que je ne connais pas de moi et que les autres ignorent.

1°) Afin de transformer le point n°2 en point n°1 : Ecouter systématiquement et même solliciter l’avis des personnes de votre entourage. Même en cas de message critique, il est utile de remercier la personne pour ce que nous avons appris sur nous.

2°) Pour transformer le point n°4, il ne faut pas hésiter à se mettre dans des situations inhabituelles, à faire de nouvelles expériences qui nous « révèlent » nos zones d’ombre mais aussi nos ressources et nos talents cachés.

3°) Un 3ème outil : Ecouter son ressenti

Le sentiment de frustration ou de malaise par rapport à votre vie est en général un bon indicateur de ce que vous vous êtes conformé aux attentes de votre entourage ou de la société, plutôt que de faire ce qui vous correspond.

4°) Cherchez l’origine de ce ressenti : le besoin ou les valeurs non satisfaites.

Quels sont les besoins profonds que vous avez et que nous ne nourrissez pas dans votre vie pour x raisons (temps, argent, peur, faire plaisir, regard des autres, etc.) ? Quelles sont vos valeurs essentielles ? Sont-elles respectées ?

5°) Plus généralement, tout ce qui vous amène à vous questionner fera grandir votre connaissance de vous. La relation à l’autre est un miroir. Par exemple pourquoi je m’énerve dans telle situation ou pourquoi quand il se passe tel évènement je ressens de la tristesse ?

Soyez discipline de la vie (des autres et des circonstances) et n’oubliez pas qu’on apprend et qu’on évolue à tout âge.

Besoin d’aide pour réenSENSer votre vie. Alors, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Au plaisir…

1 comment

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