Savoir écouter

“Ecouter, c’est pourtant ce qu’il y a de mieux pour bien entendre”, Beaumarchais.

Et-vous, pensez-vous être d’une bonne écoute ?

L’écoute est l’un des trois éléments d’une bonne communication.

1. Il existe plusieurs niveaux d’écoute :

– l’écoute flottante : elle consiste à “écouter d’une oreille”, retenir juste ce qui vous intéresse, se concentrer principalement sur soi-même (propres pensées, agenda). Vous écoutez dans l’intention de répondre et non de comprendre.

– l’écoute participante : cette fois-ci vous “tendez l’oreille”, vous êtes pleinement concentré sur ce que la personne communique. Vous lui manifestez votre attention par des signes (micro-expressions, petits mots, hochement de tête).

– l’écoute active : en plus de l’écoute participante, elle consiste à s’assurer qu’on a bien compris le message exprimé par les mots et au delà des mots, en le reformulant ou en soulignant un aspect non verbal qui ne concorde pas. Si l’écoutant ne le fait pas spontanément, l’émetteur peut le solliciter pour s’assurer que son message a été compris.

Pour pratiquer correctement cette écoute bienveillante, il faut :

  • écouter sans interrompre ;
  • se concentrer uniquement sur son interlocuteur ;
  • reformuler et demander confirmation de ce que l’on a entendu ;
  • ne pas juger ;
  • accepter les émotions, les sentiments, les actes et les pensées de la personne qui s’exprime.

– l’écoute de l’écoute : elle consiste, en plus de l’écoute active de l’interlocuteur, à “écouter” ce qui se passe en soi, qui pourrait fausser la compréhension du message (les émotions générées, les transferts par exemple).

2. Cela nous amène aux principaux freins à une écoute de qualité.

« Chacun d’entre nous perçoit en priorité ce qu’il craint de percevoir, puis ce qu’il s’attend à percevoir, et ensuite seulement les choses nouvelles », Charly Cungy.

Les principaux freins sont :

– le manque de temps ou de disponibilité (physique, mentale, émotionnelle)

– notre vision du monde, nos filtres

– l’égo

– l’inconscient, l’ombre

– les blessures (https://mood-coaching.fr/blog/les-5-blessures-de-lame), drivers,

– les croyances (https://mood-coaching.fr/blog/2021/10)

– le manque d’estime de soi

3. Les 5 réflexes à bannir pour une écoute de qualité :

  • conseiller (ex : “tu devrais ….”, “il faut que tu …”)
  • nier les difficultés ou le ressenti de l’autre (ex : “mais non c’est rien !”, “Ca va passer t’inquiète pas !”
  • enquêter (ex : “dans quelle situation”, “qu’est-ce qu’il/elle a dit exactement”, etc.)
  • diagnostiquer (ex : “tu es trop gentil(le)/susceptible/…”, “le problème vient de …”)
  • ramener à soi (ex : tu sais moi il m’est arrivé ça un jour”, ‘moi c’est pire …”)

La plupart du temps la personne souhaite juste être écoutée dans son ressenti. Une écoute active en lui donnant des signes d’attention (ex : oui, hum hum, hochement de tête) et en reverbalisant son message (ex : “j’ai l’impression que tu es en colère/triste parce que … C’est bien cela ?”) lui apportera l’accueil dont elle a besoin. C’est bien plus simple que de la conseiller ou lui trouver une solution. N’est-ce pas les sauveurs (https://mood-coaching.fr/blog/sauveur) ?

4. Pour finir, voici les 4 clés d’une écoute de qualité :

– s’assurer de la disponibilité de la personne qui écoute ou qu’on est disponible pour la personne qui veut nous parler. On ne force pas la conversation !

– “ne faites pas de supposition” (2ème accord Toltèque) : poser des questions !

– “n’en faites pas une affaire personnelle” (3ème accord Toltèque) : l’autre parle toujours de lui, même s’il vous reproche quelque chose ou vous insulte. Donc respirez un grand coup ça va passer 😉 surtout si vous avez à l’esprit la dernière clef…

– chercher le message derrière les mots : quels maux veut-il exprimer par ses mots ?

Vous savez maintenant comment bien écouter. Mais si vous souhaitez de l’aide pour améliorer votre communication, alors n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement. Au plaisir…

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