rivage

Nos histoires

“T’as laissé un peu derrière toi
Ton personnage d’avant
T’as grandi un peu, fait des choix
Y’a jamais d’bons moments
T’as marché t’as couru c’est bien
Mais allonge-toi maintenant
Raconte, analyse tes histoires
Ça évite les pansements.”

Extrait de la chanson “Tout savoir” d’Adé (https://www.paroles.net/ade/paroles-tout-savoir).

Cette chanson illustre très bien je trouve, cette quête de connaissance de soi ainsi que les bienfaits d’une relation d’aide comme le coaching et l’approche narrative.

Dans ce couplet, Adé met en évidence le besoin de ralentir, de prendre le temps de se poser que j’avais évoqué dans mon dernier article (https://mood-coaching.fr/blog/la-sagesse-de-lautomne). L’agitation, les distractions permettent bien souvent de fuir ce qui se passe en soi. A l’inverse, se créer un espace de temps pour soi, seul ou en accompagnement, est propice à la réflexion et à l’introspection.

La connaissance de soi passe par la nécessité de se raconter à travers nos histoires de vie. Tout ce qu’on se raconte sur soi, les autres, la vie. Nos problèmes, ce qui nous émeut, nous anime, nous renforce, etc.

Le terme d’histoire est essentiel. La pratique narrative (approche à laquelle je suis en train de me former) rappelle que nous ne sommes pas une seule histoire, qui se résume bien souvent à une histoire de problèmes. Nous sommes multi-histoires. A côté de ces histoires dominantes de problèmes qui prennent bien souvent toute la place, surtout dans le cadre d’un accompagnement, il y a les histoires alternatives. Ces contre-histoires permettent de mettre en lumière les compétences, les connaissances, les expériences de la personne. Au travers de la narration d’ “histoires préférées”, la personne récupère son savoir et surtout la conscience de son savoir, qu’elle a toujours eu en elle.

Pour cela, il suffit d’oser se raconter.

Raconter, dans le sens premier du terme c’est “exposer par un récit”.

1. Ce récit doit trouver un moyen d’être narré tout d’abord.

La parole bien sûr est un vecteur essentiel. Mais l’écriture, le dessin ou tout autre mode d’expression peut parfois permettre de raconter nos histoires. Les rêves, si l’on arrive à capter leur message, sont aussi très parlant. Enfin, la communication non verbale qui trahit nos pensées parfois inconscientes.

2. Mais pour qu’un récit libère, il a besoin de trouver une oreille attentive (ou un réceptacle pour tout ce qui est artistique).

Un bon accompagnant a une capacité d’écoute qui permet la libération de la parole et, à travers elle, des prises de conscience. Cette écoute est bienveillante, axée sur la personne, exclusive de tout jugement ou besoin de conseiller. En approche narrative tout comme en coaching, l’écoutant est un ignorant. Ignorant dans le sens où il doit éviter les interprétations, les projections. Il ignore le contenu du monde du coaché, qu’il aspire à découvrir. C’est la personne qui sait ce qui est bon pour elle, qui est experte de sa vie. Le coach est, en revanche, expert du processus d’évolution de son coaché. Il maîtrise la posture et les outils de l’accompagnement. Sa présence est bien souvent indispensable pour faire émerger les prises de conscience.

La beauté de l’approche narrative, c’est qu’elle vous amènera sur un rivage où vous serez en sécurité pour avancer. Vous n’aurez pas à vous replonger indéfiniment dans vos problèmes en les racontant encore et encore jusqu’à vous y noyer. Vous aborderez, avec surprise dans un premier temps peut-être, mais avec plaisir, vos moments scintillants de vie, y puisant des ressources insoupçonnées. C’est une approche douce, chaude, enveloppante, sécurisante pour travailler sur soi et qui fonctionne aussi bien en individuel qu’en groupe.

Alors, êtes-vous prêts à soigner vos blessures (https://mood-coaching.fr/blog/les-5-blessures-de-lame) plutôt qu’à y apposer un pansement ?

Si vous souhaitez découvrir cette approche et réenSENSer votre vie, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Au plaisir…

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