Faire face au harcèlement n°1

“La plus grande victoire sur le harcèlement, c’est de ne pas devenir ce que l’on veut faire de vous,” Alain Leblay.

Et vous comment réagissez-vous à une situation de harcèlement moral ?

Comme je l’ai déjà évoqué dans un précédent article (https://mood-coaching.fr/blog/responsabilite-pouvoir-sur-la-vie), vous n’êtes pas responsable des agissements de l’autre à votre encontre mais vous êtes responsable de la façon dont vous y réagissez répondez.

Il y a une différence énorme entre “répondre” et “réagir”. Lorsqu’une individu est dans la réaction, c’est qu’il est en proie à ses émotions. Le cerveau reptilien (appelé “le crocodile”, lié à la survie) et le cerveau limbique (siège des émotions) prennent alors le contrôle et coupent le lien avec le néocortex (raisonnement).

L’individu n’est alors plus relié à son processus de pensées rationnelles. Ses réactions vont être dans l’agression (j’insulte ou je tape) ou la fuite (je sers les dents et continue de supporter). Or, ni l’une ni l’autre ne vous sera profitable à moyen et long terme. Dans le cas de l’agression, vous risquez d’être licencié pour faute grave perdant ainsi tous vos droits. Dans le second cas, vous vous abimez moralement et physiquement de plus en plus.

Votre première responsabilité face à une situation de harcèlement est donc de prendre conscience de vos émotions (https://mood-coaching.fr/blog/fiez-vous-a-votre-boussole-interieure). Si vous vous sentez submergé, ne prenez aucune décision puisqu’elle ne sera pas raisonnée.

Je reçois souvent des personnes qui sont dans une temporalité qui leur est imposée et qui n’est pas la leur. Il est donc indispensable de ralentir, de trouver votre rythme. Alors seulement, vous pourrez baisser le niveau de vos émotions et répondre à la situation.

Or, certains salariés ont a cœur de ne pas lâcher. Ils résistent. Ils luttent contre leur corps pour continuer de travailler malgré un contexte délétère.

Si l’altération de la santé physique ou mentale n’est qu’une résultante parmi d’autres citée dans la définition du harcèlement moral, elle est presque toujours présente. Par expérience, cette altération sera d’autant plus grave que la personne aura résisté et tenu dans le temps (il y a bien sûr beaucoup d’autres facteurs).

En ma qualité d’avocate, je conseille souvent aux personnes de s’appuyer en premier lieu sur leur médecin. Ne voyez pas l’arrêt de travail prescrit par votre médecin traitant comme un signe de faiblesse. C’est une fausse croyance qui limite votre champ de vision des possibles.

L’arrêt de travail n’est pas une fuite. C’est comme une ile déserte que vous avez réussi à atteindre après une tempête en mer. Elle vous permet de vous remettre de ce qui vous est arrivé, vous reposer, vous réparer, reprendre des forces. Pour autant vous n’avez pas vocation à y vivre durablement. Tôt ou tard il faudra reprendre la mer… c’est à dire décider ce que vous faites de cette relation. Nous verrons cela la semaine prochaine.

Si vous souhaitez de l’aide en coaching pour faire face à une situation de harcèlement et réenSENSer votre vie, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Pour un conseil juridique c’est par ici http://avocat-martigues.fr/

Au plaisir…

Prise de rdv