Je vous partage ici un moment de réflexion qui m’avait traversé il y a quelques années et ô combien toujours d’actualité.
“Ce matin, en faisant la vaisselle, j’aperçois un bébé mouche qui tente désespérément de sortir et se cogne de manière répétée à la vitre.
J’ouvre donc et l’aide à sortir.
Un acte altruiste de ma part… mais surtout la satisfaction d’avoir une mouche de moins à l’intérieur.
J’aperçois alors un 2ème bébé mouche dans la même situation et, alors que je m’apprête à un 2ème « sauvetage », j’aperçois un 3ème bébé mouche, lequel tente lui… de rentrer.
Un dilemme se présente à moi : j’ai plus de chance de faire rentrer la 3ème mouche que de réussir à faire sortir la 2ème.
Je me dis alors, du haut de mon égo d’humain qui a toujours une prompte tendance à tout juger :
- Ces animaux sont vraiment bêtes, ils ne sont jamais contents de ce qu’ils ont. Ceux qui sont dedans n’aspirent qu’à sortir (peut-être pour retrouver la liberté d’un monde sans barrière). Ceux qui sont dehors tentent à tout prix d’entrer (est-ce la recherche d’une sécurité ?).
- Ils ne cessent de buter sur les vitres et ne s’aperçoivent donc pas de leurs limitations.
Tout à coup une pensée émerge de ce jugement spéciste : Suis-je vraiment différente de ces mouches ? L’homme est-il réellement supérieur à ces petites bêtes noires ?”
1. Ne sommes-nous pas toujours insatisfaits de ce que nous avons ? Ne pensons-nous pas que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, pour reprendre ce dicton populaire ?
Par exemple, après avoir passé un mercredi harassant avec ses enfants à faire les devoirs, le taxi pour les amener aux activités, ranger derrière eux, les entendre se disputer, … quel parent n’a pas pensé que “finalement c’est plus facile d’être au travail” et que vivement jeudi matin.
Combien de nordistes rêvent de vivre dans le sud en écoutant le bulletin météo ?
Qui n’a pas pesté qu’il avait pris la mauvaise file au supermarché ou dans les bouchons puisque c’est toujours la file d’à côté qui va plus vite ?
Je pourrais citer encore beaucoup d’exemples tels que ceux-là et certains vous viennent certainement en tête.
Ne vivons-nous donc pas une grande partie de notre vie à souhaiter être ailleurs ou à la place de l’autre ? Nous passons ainsi à côté de l’instant présent, souvent incapables de profiter des petits bonheurs de la vie.
Le positivisme est l’un des 7 piliers d’une vie épanouie. Il consiste à voir le verre à moitié plein, à savoir dézoomer pour prendre du recul sur la situation et relativiser ainsi nos “problèmes”.
Pour ma part, je note tous les soirs dans un cahier les 3 moments de ma journée pour lesquels j’éprouve de la gratitude. Ces petits rien qui mettent du baume au cœur (un moment partagé en famille ou entre amis, un bon repas, une gentillesse, etc…).
Remémorez-vous les belles histoires de votre vie plutôt que de focaliser sur vos problèmes. Souvent un simple changement d’angle de vue permet de relativiser et parfois les solutions apparaissent d’elles-mêmes.
2. Mais aussi et surtout, à l’instar de ces mouches, nous ne nous rendons même pas compte que nous nous heurtons frénétiquement à nos propres barrières invisibles. Ce sont toutes les croyances et peurs qui nous limitent. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous renvoie à la lecture de cet article https://mood-coaching.fr/blog/croyances-limitantes.
Si votre vie est source de frustration, que vous vous sentez limité(e), c’est à vous de la changer. Combien de personnes souhaitent que les circonstances leurs imposent des choix qu’elles n’osent pas prendre elles-mêmes ? “Si je suis licencié(e) je pourrais me réorienter professionnellement dans un métier épanouissant” par exemple. Il est quand même regrettable d’attendre d’être contraint par la vie (comme la mouche avec la fenêtre). Osez vous accorder ces choses qui vous tiennent à cœur !
Et vous, quand avez-vous fait la mouche pour la dernière fois ?
Besoin d’aide pour positiver, transformer vos croyances limitantes en croyances porteuses et réenSENSer votre vie ? N’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement. La première séance est gratuite et sans engagement.
Au plaisir…
PS : pour ceux que mon histoire de mouches a tenu en haleine, je vous précise que n’ai pas ouvert la fenêtre, de sorte que 2ème bébé mouche était toujours à l’intérieur et 3ème bébé mouche en embuscade de l’autre côté de la fenêtre. 😉
Vincent Bizot
Merci pour ce moment de lecture positive 😘