Se faire plaisir

“Le bonheur c’est le plaisir sans remords”, Socrate.

Et vous, prenez-vous le temps de vous faire plaisir ou alors culpabilisez-vous ?

La morale bien pensante enseigne qu’il faut penser aux autres avant de penser à soi, sous peine de passer pour un égoïste. Mais cela va souvent plus loin que s’occuper des autres, puisqu’il faut aussi d’abord faire ce qu’on a à faire. Or, dans nos sociétés modernes où l’on est de plus en plus sollicité, ça ne laisse plus beaucoup de temps pour… soi.

Pourtant, c’est essentiel de trouver ce temps. Alors pour cela si vous ne l’avez pas encore lu https://mood-coaching.fr/blog/a-bas-la-procrastination.

Rappelez-vous : vous êtes la personne la plus importante de votre vie.

Même si vous avez des enfants, une famille, un travail engagé avec des personnes qui comptent sur vous, vous restez la personne la plus importante de votre vie !

Il existe bien des raisons à ce postulat selon vos croyances personnelles : incarnation de l’âme sur terre, “il faut d’abord être bien avec soi pour pouvoir être bien avec les autres”, etc…

Je n’entends pas évoquer ces considérations ici mais aborder des choses plus concrètes : comment vous faire plaisir sans culpabiliser.

1. Prenez quelques minutes pour réfléchir à la façon dont vous vous êtes fait plaisir ces derniers jours.

2. Notez-le sur une feuille en précisant le temps que vous y avez consacré et le ressenti que cela a généré en terme de plaisir d’une part et de culpabilité d’autre part sur une échelle de 0 à 10.

3. Notez également les occasions où vous avez résisté à la tentation de vous faire plaisir, pour quelqu’un d’autre ou pour faire “ce qu’il faut”. Précisez les justifications que votre mental a avancé et le ressenti généré (tristesse, colère, satisfaction, fierté, …).

4. Faites un premier bilan de cette analyse. Voyez-vous un axe d’amélioration ?

Maintenant, je vais évoquer la différence essentielle entre désir et besoin.

Un désir se rapporte principalement au faire et à l’avoir, alors qu’un besoin se rapporte à l’être. 

Par exemple, vouloir partir en vacances est un désir. Il répond à un besoin de repos, curiosité, activité, détente, stimulation, etc… selon les personnes et les moments.

Une grande partie de nos désirs ne répondent pas à nos besoins. C’est pour cela qu’ils ne génèrent qu’une satisfaction fugace et qu’ils peuvent générer de la culpabilité.

Exemple classique le fameux “besoin” de chocolat (*cf PS en fin d’article), qui est un désir répondant bien souvent à un besoin de réconfort ou de récompense et rarement de magnésium (malheureusement). La bière avec l’excuse de la levure pour récupérer après l’effort c’est pareil 😉 si si.

Vous constatez qu’on emploie souvent le terme de “besoin” dans le langage courant pour parler d’un désir, alors qu’en fait nous ne distinguons souvent pas le besoin qui se cache derrière.

Un besoin se rapporte à l’être, à la personne qu’on souhaite être.

Les moyens pour satisfaire un besoin s’expriment sous forme de désirs. Afin que le désir comble le besoin, il suffit de se demander si celui-ci peut nous aider à être la personne que l’on veut être.

Dans le cas contraire, le désir est en général basé sur une peur de quelque chose ou de quelqu’un.

Comme souvent, l’émotion ressentie est un bon indice pour faire cette distinction.

En satisfaisant un besoin, vous ressentez du plaisir sans culpabiliser puisque vous nourrissez votre être.

Il est maintenant temps de reprendre vos notes et de vérifier si les moyens que vous utilisez pour vous faire plaisir comblent un désir ou un besoin. Puis d’en tirer les conséquences.

Vous souhaitez de l’aide pour vous faire plaisir et réenSENSer votre vie. Alors, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.

Au plaisir…

Prise de rdv

PS: Désolée, il n’est pas question de recette de gâteau mais le chocolat est tellement synonyme de plaisir pour moi que je n’ai pas pu résister à cette photo gourmande pour illustrer cet article. A votre tour, n’hésitez pas à me partager ce qui vous fait le plus plaisir. Je lirai ça avec un grand… plaisir 🤭