blessures de l'âme

Les 5 blessures de l’âme

« Les défauts de l’âme sont comme les blessures du corps : quelque soin qu’on prenne de les guérir, la cicatrice paraît toujours, et elles sont à tout moment en danger de se rouvrir. » François de La Rochefoucauld.

 Et vous, connaissez-vous les blessures dont vous souffrez et prenez vous soin de les guérir et qu’elles ne se réouvrent pas ?

Nous l’avons vu la semaine dernière, l’intelligence relationnelle inclut la connaissance de soi, afin de ne pas entraver notre intelligence émotionnelle https://mood-coaching.fr/blog/intelligence-relationnelle.

Cette connaissance de soi passe, de manière incontournable selon moi, par la connaissance des 5 blessures de l’âme.

Ces blessures génèrent en effet des comportements de réaction/protection inconscients qui nuisent à la communication et à la relation avec les autres. Elles provoquent souvent des situations qui les attisent et créent un cercle vicieux.

L’ouvrage “les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise Bourbeau est à mon sens une référence incontournable sur la question (je précise que ne suis pas sponsorisée).

L’autrice expose les 5 blessures :

  • la blessure de rejet : ne pas sentir le droit d’exister. La personne qui souffre de cette blessure adopte le masque du fuyant en réaction à des situations vécues comme du rejet. Son apparence physique est petite, étroite, mince et ses yeux sont petits avec de la peur ou une impression de masque autour des yeux. La personne soufrant de la blessure de rejet est généralement détachée du matériel. Elle est intellectuelle et se réfugie souvent dans son imaginaire. Elle est effacée et recherche la solitude. C’est très fréquemment une personne perfectionniste (si je suis parfaite je ne serai pas rejetée). Elle se croit nulle, sans valeur, alterne des phases de haine et d’amour. Elle se sent incomprise. Sa plus grande peur est la panique.

  • la blessure d’abandon : manque d’affection ou une manifestation d’affection qui n’est pas celle désirée. La personne qui souffre de cette blessure adopte le masque du dépendant en réaction à des situations vécues comme de l’abandon ou pour éviter l’abandon. Son corps est long, mince, manque de tonus, s’affaisse. Certaines parties du corps sont tombantes voire flasques, les jambes sont faibles, le dos courbé, les bras paraissent longs et pendent le long du corps. Les yeux sont grands, tristes, s’étirent. La personne qui souffre de la blessure d’abandon se pose en victime. Elle est très fusionnelle, a besoin de présence et d’attention, de soutien. Elle a des difficultés à prendre des décisions et à faire seule. Elle sollicite souvent des conseils mais ne les suit pas forcément. Elle a des difficultés à accepter le refus. Elle ressent de la tristesse et peut alterner un jour triste un jour joyeux. Cette personne s’accroche physiquement aux autres, aime occuper des emplois reconnus et visibles. Elle recherche l’indépendance. Sa plus grande peur est la solitude.

  • la blessure d’humiliation : manque de liberté, se sentir rabaissé, humilié. La personne qui souffre de cette blessure adopte le masque de masochiste en réaction à des situations vécues comme humiliantes. Son corps est en général plutôt gros, de taille courte, avec des tensions dans le cou, la gorge, les mâchoires. Ses yeux sont grands, ronds, ouverts et ont un air innocent. La personne qui souffre de la blessure d’humiliation a fréquemment honte d’elle-même et des autres ou peur de faire honte. Elle n’aime pas aller vite. Elle connait ses besoins mais ne les écoute pas. Elle prend beaucoup sur son dos. Elle se croit moins bien que les autres. Elle est hypersensible, se punit en croyant punir l’autre. Elle veut être digne, vit du dégout. Elle compense et se récompense par la nourriture. Sa plus grand peur est la liberté car il n’y a pas de limites.

  • la blessure de trahison : confiance brisée ou attentes non répondues. La personne qui souffre de cette blessure adopte le masque de contrôlant en réaction à des situations vécues comme de la trahison. Son corps est en général plutôt fort et manifeste le pouvoir. Son regard est intense et séducteur. La personne qui souffre de la blessure de trahison se croit très forte et responsable. Elle cherche à être spéciale et importante. Elle ne tient pas ses engagements et promesses ou se force pour les tenir. Elle ment facilement, est manipulatrice, cherche à contrôler l’autre. Elle a beaucoup d’attente, est d’humeur inégale. Elle est persuadée d’avoir raison et essaye de convaincre l’autre. Elle est impatiente, intolérante. Elle comprend et agit rapidement, est performante. Elle se confie difficilement, ne montre pas sa vulnérabilité. Elle est sceptique. Sa plus grande peur est la séparation.

  • la blessure d’injustice : être performant et parfait, blocage de l’individualité. La personne qui souffre de cette blessure adopte le masque de rigide en réaction à des situations vécues comme de l’injustice. Son corps est généralement droit, rigide, bien proportionné, le plus parfait possible. La peau est claire, la mâchoire serrée, le cou raide. Les bras sont souvent croisés. Son regard est brillant et vivant, les yeux clairs. La personne qui souffre de la blessure d’injustice est perfectionniste, . Elle est vivante, dynamique, trop optimiste et n’admet pas qu’elle vit des problèmes. Elle doute de ses choix, se justifie beaucoup, se compare aux autres en mieux et en pire, peut être envieuse. Elle trouve injuste de recevoir moins que les autres et plus encore de recevoir davantage. Elle a de la difficulté à demander de l’aide mais également à se faire plaisir sans se sentir coupable. Elle se coupe souvent de son ressenti, ne respecte pas ses limites, s’en demande beaucoup, se contrôle. Elle est dure avec son corps, est rarement malade. Elle est colérique, froide et a de la difficulté à montrer son affection. Sa plus grande peur est la froideur.

L’autrice expose dans cet ouvrage qu’on souffre en principe de 2 ou 3 blessures à des degrés divers et qui sont plus ou moins sollicitées dans certaines situations. Les caractéristiques physiques et de comportement décrites ne se retrouvent pas toutes chez une personne mais sont fonction du degré des différentes blessures vécues.

Pour les soigner, la conscience est comme toujours la clé numéro un.

Avoir conscience de ses blessures permet de faire baisser la charge émotionnelle qui peut naitre dans certaines situations et d’éviter d’entretenir la petite voix saboteuse qui tourne en boucle.

La communication est plus fluide car vous avez conscience du prisme déformant qui vous fait réagir dans certaines situations. Ce n’est plus l’autre qui est responsable.

En second lieu, le pardon est indispensable. Le postulat de base est que notre âme s’est incarnée pour vivre une expérience en rapport avec certaines blessures. La vie va donc nous faire vivre des expériences qui vont nous faire travailler nos blessures. Il faut donc prendre la responsabilité ce que l’on vit et lâcher le ressentiment vis à vis des autres et surtout de nos parents qui sont les premiers à activer et faire travailler nos blessures.

Connaissiez-vous ces blessures ? Etes-vous conscient de celles dont vous souffrez ? N’hésitez pas à le partager en commentaire.

Si vous souhaitez de l’aide pour améliorer votre conscience et réenSENSer votre vie, vous pouvez me contacter pour un accompagnement.

Au plaisir…

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