“C’est trop injuste”, Caliméro.
Et vous, que pensez-vous de la vie et de ce qu’elle vous apporte ? Vous placez-vous en victime comme le célèbre petit canard du dessin animé ?
Le rôle de victime est le second rôle du triangle dramatique de Karpman. La personne qui se place en victime va avoir tendance à se plaindre constamment. Non le fait d’être français n’est pas une excuse mais c’était bien tenté 😉.
La victime se sent inférieure. Elle pense ne pas disposer de ressources propre et ne se sent pas responsable, rejetant ainsi la faute sur les autres.
Il existe la victime soumise qui :
- a peur de manquer
- exagère son handicap
- se sent faible
- impose ses désirs à son entourage
A l’opposé on trouve la victime rebelle qui :
- a peur de perdre
- redoute l’agression
- est agressive, râle, réclame
La personne tombée dans le jeu de la victime demande de l’aide mais n’en veut pas vraiment puisque, sinon, elle perdrait ce statut de victime. Ainsi, elle va inconsciemment rejeter toutes les propositions d’aide qui lui sont faites.
De prime abord, une personne a tendance à nier être dans ce rôle de victime puisqu’il est peu flatteur pour l’égo, contrairement à celui de sauveur évoqué dans le précédent article https://mood-coaching.fr/blog/sauveur.
Pourtant, comme les deux faces d’une même pièce, jouer ce rôle a des avantages.
Le plus important est celui de recueillir l’écoute de l’autre et donc de monopoliser l’attention sur soi. Le second avantage indéniable est de ne pas assumer la responsabilité de ses choix et de sa vie.
Ces avantages souvent inconscients (qu’il est bon de mettre en lumière) disparaissent cependant à la longue. En effet, l’entourage peut s’éloigner, lassé de n’entendre que des jérémiades à longueur de temps. Le sauveur peut se transformer en persécuteur, lassé que ses aides ne soient pas accueillies.
Mais surtout, ne pas assumer sa vie, c’est en être spectateur et non acteur. Tôt ou tard les répercutions s’en feront sentir. En effet, la vie vous présentera des épreuves pour vous faire évoluer et sortir de ce rôle.
1. Pour sortir du jeu de victime, il est bon, dans un premier temps, de vous interroger sur les croyances que vous nourrissez sur la vie.
Est-ce que vous pensez que :
- la vie est dure, n’est pas un long fleuve tranquille
- je n’ai jamais de chance
- la vie est un purgatoire
- ça n’arrive qu’à moi
- etc.
Ces croyances vont nécessairement vous amener à considérer qu’il faut souffrir. Si en plus vous considérez cela comme une fatalité, alors vous pouvez pensez que vous ne disposez d’aucune action à part celle de vous plaindre. Réfléchissez donc aux croyances que vous entretenez sur la vie et, si elles sont négatives, il est temps d’en changer.
2. En second lieu, pour sortir du rôle de victime, il convient de vous poser des questions sur la relation elle-même, afin de prendre conscience de votre côté Caliméro.
Ces questions sont les mêmes pour les 3 rôles bien sûr :
- Quel est l’enjeu de cette relation, ses bénéfices, le but caché ?
- Quels sont mes besoins, ceux de l’autre ?
- Suis-je dans un jeu ? Dans l’affirmative quel est mon rôle et celui de l’autre personne ?
- L’autre me rappelle-t-il une personne de ma famille ou mon passé ? Ai-je quelque chose à lui prouver ?
- Quelles émotions génèrent cette relation ?
Contrairement au plan d’action du sauveur, la victime ne se pose en principe pas de question sur son rôle. Et pour cause puisque, sinon, elle en aurait conscience et poserait les actions pour en sortir.
3. Il faut donc que la victime prenne conscience qu’elle joue le rôle de victime dans le triangle dramatique et ensuite qu’elle se prenne en main pour en sortir.
A partir du moment où une personne demande de l’aide, elle sort du triangle. Mais cette aide justement ne doit pas être celle apportée par un sauveur. La victime doit être rassurée, mais elle doit apprendre à faire les choses par elle-même. Il convient de l’aider à trouver ses propres solutions, ses propres ressources et apprendre ainsi, progressivement, à devenir autonome et responsable de sa vie.
Elle ne perd pas pour autant forcément son rôle de victime. Il existe pour beaucoup d’ailleurs un besoin de reconnaissance de ce statut pour se reconstruire (c’est notamment important en justice).
Sortir du rôle de victime implique de sortir de ses habitudes consistant à subir et se plaindre sans rien faire. Prenez votre responsabilité !
Vous êtes le seul responsable de ce qui vous arrive dans la vie. Cela signifie que vous êtes le seul responsable de la façon dont vous réagissez aux expériences que la vie va vous présenter. Vous reprenez ainsi votre pouvoir et redevenez acteur de votre scénario. Alors, faites-en ce livre dont vous êtes le héro !
Besoin d’aide pour réenSENSer votre vie. Alors, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.
Au plaisir…
Syndrome du persécuteur - mood-coaching by Anne LABARE
[…] pour sortir du rôle de victime vous pouvez relire l’article https://mood-coaching.fr/blog/le-syndrome-de-la-victime. […]
romantik69.co.il
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