« Qui sait demander connaît le chemin du bonheur et de la richesse ». Daniel Desbiens
Et vous, savez-vous formuler votre demande sans tomber dans les deux écueils à éviter que sont :
- supposer que l’autre a compris.
- exiger.
Nous en revenons donc aujourd’hui à notre fameuse demande, qui est l’étape 4 de la communication non violente (CNV).
Prenons un exemple concret : vous rentrez du travail, fatigué(e)s de votre journée. Votre enfant déborde d’énergie et joue en criant. Vous maitrisez les 3 premières étapes de la CNV et répondez : « mon chéri je trouve que le volume sonore est trop élevé (observation), aujourd’hui j’ai eu une journée difficile et je suis stressé(e)/fatigué(e) (sentiment), j’ai besoin d’un peu de calme et de repos (besoin).
Si vous vous arrêtez à cette étape, vous supposez que votre interlocuteur a compris ce contribuerait à votre bien être. Or, le calme et le repos peuvent revêtir différentes formes selon les personnes (écouter une musique douce, lire un article, faire une sieste, etc.), alors imaginez pour un enfant ! Ainsi, si vous avez la chance qu’il arrête de crier, il y a de fortes chances pour que votre enfant se mette à sauter sur le canapé ou jouer à un autre jeu bruyant ou encore revienne vous solliciter toutes les 30 secondes.
La demande est donc indispensable et vous comprenez tout de suite, avec cet exemple, que si vous vous contentez d’une demande négative (je te demande d’arrêter de crier), vous risquez d’obtenir les mêmes conséquences que précédemment (arrêt des cris mais canapé, jeu bruyant et sollicitations intempestives).
Ne faites donc pas de supposition (3ème accord toltèque) et assurez-vous auprès de votre interlocuteur qu’il a compris votre demande, quitte à lui demander de la reformuler, notamment pour les enfants.
Deuxième point essentiel : ne pas confondre demande et exigence.
Face à une exigence, un individu ne voit que 2 façons de réagir : la soumission ou la révolte. Dans un cas vous obtenez ce que vous voulez par la force (mais jusqu’à quand et à quel prix ?), dans l’autre c’est l’opposition assurée.
Culpabiliser l’autre s’il ne répond pas à votre demande est un indice que vous avez une exigence.
Revenons à notre exemple, une demande en CNV serait : je te demande de bien vouloir faire une activité calme dans ta chambre pendant 15 minutes comme dessiner ou lire un livre. Tu veux bien ?
Si l’enfant accepte, demandez-lui de reformuler ce que vous attendez de lui et déterminez par exemple ensemble les moyens : activité et comment les 15 minutes vont être chronométrées. C’est le critère négociable de la demande vous vous souvenez ? Si ce n’est pas le cas, vous pouvez relire le précédent post ici https://mood-coaching.fr/blog/dire-les-choses.
Et s’il refuse ? Nous verrons la prochaine fois comment réagir.
Si vous ne pouvez pas attendre d’ici là 😉 ou si vous souhaitez de l’aide pour approfondir la CNV, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement.
Au plaisir…
Réagir à un refus avec la CNV - mood-coaching
[…] une relation avec un enfant (puisque c’était l’objet de notre exemple https://mood-coaching.fr/blog/formulez-sa-demande-en-cnv), d’autres considérations entrent en ligne de compte : il doit m’obéir je suis son parent, un […]